contact

ilouil-nishmat-moule 

 HASSIDOUT.ORG 

EST HEUREUX DE VOUS INVITER  

DANS SON NOUVEAU SITE

Merci d'effacer de vos favoris l'adresse www.hassidout.org/sj


et de n'utiliser que l'adresse hassidout.org 

Accueil BETH HABAD
Vivre avec Machia’h : L’insolence de la fin des Temps
Magazine - Judaisme
Écrit par www.hassidout.org   
Jeudi, 18 Février 2016 13:59

vivre-avec-machiah

 

Par Gérard Touaty

 

C’est incontestablement l’un des phénomènes majeurs de ces trente dernières années. Bête sournoise et insaisissable, le terrorisme est devenu la hantise des Etats et cela, quelque soit leur affiliation politique : il frappe n’importe où, n’importe quand et n’importe qui. Son caractère violent et imprévisible a fait de lui une machine de guerre parfois plus puissante qu’une nation policée. Mais cette menace a quelque chose d’étonnant : comment notre monde si bien organisé pour éviter toutes les dérives possibles, un monde dans lequel tout est connu et quadrillé, a-t-il pu produire un monstre si tentaculaire ? D’où vient cette volonté de détruire et de tuer sans crainte de mourir. La réponse à ces questions se trouve peut être dans notre paracha.

 

L’un des vêtements que portait le Cohen gadol (le Grand prêtre) quand il officiait dans le Temple, était le Tsitz, une plaque d’or qu’il portait sur le front. A ce propos, le Talmud (1) affirme que cette plaque avait pour fonction d’expier l’insolence. Or, il est intéressant de noter que l’insolence est précisément l’une des caractéristiques de l’époque messianique : avant la délivrance, l’insolence augmentera, nous disent les Maîtres du Talmud (2). Pourquoi en sera-t-il ainsi ? L’insolence consiste à rejeter toute forme d’autorité ou plus exactement la hiérarchie sociale ou familiale. Elle a pour origine la prétention à se considérer plus haut que ceux qui habituellement dirigent ou donnent des ordres. C’est ce que nous vivons aujourd’hui. Notre monde, en effet, est celui du désordre des idées où la notion d’autorité est battue en brèche, un peu plus chaque jour. De ce fait, avec une facilité déconcertante, n’importe qui s’érige en maître, sans nullement tenir compte de l’âge ou de la position sociale de celui sur qui il impose sa domination.

 


Contre le Bien


Parmi les nombreuses explications que l’on peut donner pour expliquer ce phénomène, nous retiendrons une idée : assurément, le fanatisme est une forme extrême de l’insolence. S’il se manifeste aujourd’hui, ce n’est bien évidemment pas par hasard. Il est, en effet, rapporté dans de nombreux ouvrages de la tradition juive un principe selon lequel, le Mal est toujours à la mesure du Bien. Ce qui signifie que lorsque se manifeste le Bien, surgira alors une forme de Mal proportionnelle à ce Bien. Un exemple nous est donné avec le don de la Thora (après la sortie d’Egypte). Avant qu’il ne se produise, les Enfants d’Israël durent affronter le peuple hostile d’Amalek. Ce peuple, symbole extrême du Mal, surgit alors, parce que les Enfants d’Israël allaient recevoir la Thora, symbole du Bien. Il est en de même ici : nous nous trouvons au seuil de la délivrance messianique qui verra le règne de D.ieu sur terre et le triomphe absolu du Bien. Il est alors dans l’ordre des choses que le Mal se manifeste sous une forme extrême puisque le Bien s’exprimera dans sa plénitude ! Le terrorisme n’est donc pas pour nous une manifestation strictement politique. Il est avant tout le signe de l’imminence de la délivrance.

 

La disparition de Moché

 

A la suite de cette affirmation, un Juif pourrait se demander de quelle nature doit être son engagement pour contrecarrer cette forme extrême du Mal. Un des plus grands maîtres du Hassidisme du siècle précédent, le Rabbi de Mounkatch (3) propose une réponse : pour faire venir Machia’h, on doit déployer des moyens qui confinent au « Messirouth néfech », c'est-à-dire au don de soi. Pour faire déclencher la délivrance, D.ieu n’attend pas de nous un judaïsme tranquille et confortable. Il demande de notre part un engagement total de notre personne où tous nos intérêts, nos plaisirs et nos petits bonheurs personnels doivent être mis de côté, tant l’enjeu (la fin de l’histoire) est fondamental. Et si certains doutent encore de la portée de cet enjeu, il faudra leur rappeler, un point étonnant relatif à notre paracha : c’est la seule paracha (4) dans laquelle le nom de Moché n’apparaît pas. Quand, en effet, les Enfants d’Israël fautèrent lors du veau d’or, D.ieu ne voulut pas pardonner cette faute. Moché posa alors une condition sans équivoque : « …Efface-moi de Ton livre (si Tu ne veux pas pardonner)… » (5). Et bien que D.ieu pardonna par la suite, cette malédiction s’appliqua parce qu’une parole conditionnelle d’un Juste doit se réaliser même si la condition a disparu. C’est pourquoi le nom de Moché est « effacé » dans notre texte. Quand un homme se donne corps et âme pour la Thora, il attend le degré extrême de l’effacement de soi. Pour faire la volonté de D.ieu.

 

Notes

(1) Traité Zéva’him, p. 88b
(2) Traité Sanhédrine, chap. 11
(3) Rabbi ’Haïm Elazar Chapiro (1871-1936)
(4) Depuis la naissance de Moché
(5) Parachath Ki tissa, chap. 32, verset 32

 
 

paiement0  anash

 

 

3tamouz574-ecrire 

 

 

 

arazim

 


generale-140 140

 

חסידות.אורג   

 

 

 

TEXTES KODECH

Hassidout
 Admour Hazaken
 Admour Hemtsahi
 Tsemah Tsedek
 Rabbi Maharach
 Rabbi Rachab
 Rabbi Rayats

 LE RABBI

 

http://www.otzar770.com/img/home/logo_english.gif
 
haoros
 
sihot-audio
 
 
Textes de Niglei
 Tana'h
 Michna
 Talmud
 Rambam
Choulhan Arouh
 Admour Hazaken
 Kitsour
Textes de Kabbale
 Zohar Brith Milah
 Sifrei Kabbala
 

A TELECHARGER
HEBREU
DVAR.MALHOUT

Etude du Rambam
Moré Chiour 5778
Etude quotidienne du Choul'han Arou'h Harav
Chir Lamaalot

 

 חסידות.אורג

FRANCAIS
lasidra-violet
Liste produits cachers Consistoire
 La Mezouza
 Les Tefilines
Guide des bénédictions
Maamar bar Mitsva

Calculer sa date anniversaire hébraïque

 

Iguerot Kodech en français