13 Adar Aleph
. A Min'ha, on ne dit pas le Ta'hanoun. Mon père (le Rabbi Rachab) dit: «Je peux vous assurer que, lorsqu'un 'Hassid se trouve dans la maison d'étude et qu'il enseigne ou récite de la 'Hassidout publiquement, il emplit de joie mes prédécesseurs. Et cette joie permet de lui accorder, de même qu'à ses enfants et à ses petits-enfants, d'abondantes bénédictions, matérielles et spirituelles.» (C'est à ce propos qu'il est dit: «ils hériteront l'honneur» et il n'est d'honneur que la Torah.)
13 Adar Beth
PARCHAT ZA'HOR
. Haftara : Ko Amar Hachem . On dit AV Hara'hamim (Sidour p.191). On ne dit pas Tsidkate'ha (Sidour p.189).
«Amalek vint et combattit Israël à Refidim» (Chemot 17, 8). Le terme "Refidim" désigne "l'affaiblissemnt des mains", la négligence de l'étude par les enfants d'Israël. Lorsque les Juifs s'affaiblissent dans la Torah, alors que le but de leur étude est de réaliser et d'accomplir, Amalek survient et refroidit leur ardeur, «il combattit Israël». Israël est composé des initiales de "Yech Chichim Ribo Otiyot LaTorah", il y a six cent mille lettres dans la Torah. Car chaque Juif possède sa propre lettre dans la Torah. C'est la raison pour laquelle tous les Juifs ont coutume d'écrire une lettre dans le Sefer Torah. Mais, Amalek introduit la froideur dans la sainteté de la Torah. La solution à cette situaton est l'ordre que donna Moché à Yochoua, «choisis pour nous des hommes» (Chemot 17, 9), des hommes de Moché. Car, «dans chaque génération, il existe une extension de Moché». A chaque époque, il y a des têtes du peuple juif. «Et va, combat Amalek», le verbe, au singulier, s'adresse à chacun en particulier. Car la Torah est éternelle, identique en toute génération, en tout temps et en tout lieu.
|