22 Adar Aleph : Mon père (le Rabbi Rachab) écrit, dans l'un de ses discours 'hassidiques:
«Concernant le troisième repas du Chabbat, le verset (Chemot 16, 25) dit, de manière allusive, "aujourd'hui vous ne la (la manne) trouverez pas dans le champ". Cela signifie que le pain n'est pas indispensable pendant ce repas. Il faut cependant consommer un aliment quelconque. Rabbi Yossi dit: «que ma part soit parmi ceux qui prennent trois repas, pendant le Chabbat"» (Chabbat 118a).(Notre coutume est de réciter de la 'Hassidout pendant le troisième repas.)
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Une explication que donna l'Admour Hazaken, peu après son arrivée à Lyozna: «Il faut toujours dire de manière scrupuleuse la prière de Min'ha». La supériorité de Min'ha, par rapport à Cha'harit et Arvit, est la suivante: cette prière est dite au milieu du jour, lorsqu'on est absorbé, occupé par ses activités courantes, qu'il faut interrompre pour prier. C'est là le sens de "Leolam" toujours (textuellement: pour le monde). La mission confiée dans le monde est d'être "Adam", un homme dont l'intellect illumine et dirige les sentiments. On le fera de manière scrupuleuse mais aussi lumineuse. Ainsi, on pourra illuminer et diriger la matière. C'est tout cela à la fois qui apparaît à l'évidence, lorsque l'on dit la prière de Min'ha. (Voir à ce propos le 4 Elloul et le 7 Kislev.)
22 Adar Cheni : La bénédiction des Cohanim (Sidour p.268) met en évidence les Attributs divins de l'intellect. Les mains levées confèrent l'élévation aux attributs de l'émotion. La bénédiction est accordée aux Juifs qui sont fils de Roi. Elle évoque ainsi l'Attribut de la Royauté divine, celui de Mal'hout. On retrouve donc le schéma complet des dix Sefirot. (La bénédiction des Cohanim fait l'objet du passage de 'Houmach étudié ce jour.)
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