9 Adar Alef :
Marcher dans la rue en pensant aux mots de la Michna ou du Tanya, être assis dans un magasin (store) avec un 'Houmach ou un Tehilim, a, de nos jours, plus de valeur qu'auparavant, lorsque la rue (street) brillait de la lueur de la Torah. On ne peut marcher dans la rue avec un "coeur vide". On doit connaître des passages de la Torah par coeur et les avoir présents à l'esprit lorsque l'on s'y rend. (Le Midrach Rabba dit: «l'homme du commun qui ne connaît pas les paroles de la Torah est comparable à celui qui se tient dans la pénombre. Ceux qui les étudient, en revanche, illuminent, partout où ils trouvent.)
9 Adar Beth :
Dans la bénédiction "Boré Nefachot" (Sidour p.95), "qui crée des âmes", récitée après avoir mangé, on dit "Al Kol Ma Chebarata", "pour tout ce que Tu as créé". Le mot "Kol" est ponctué avec un 'Holam et non avec un Kamatz. Un désir intense d'être attaché au Rabbi ne peut être assouvi que par l'étude des discours 'hassidiques qu'il prononce ou rédige. Se contenter de voir son visage n'est pas suffisant. (Le Yerouchalmi enseigne que Rabbi Yo'hanan allait voir le visage de son maître, Rabbi Hochya, même lorsqu'il n'avait rien à lui demander. Voir, à ce propos, le 24 Sivan. C'est à cette date, en 5700 (1940) que Rabbi Yossef Its'hak, précédent Rabbi de Loubavitch, arriva aux Etats Unis. C'est donc en ce jour que commença la propagation de l'enseignement de la 'Hassidout en Amérique, continent le plus bas par rapport au lieu du don de la Torah.)
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