Chers amis, j’ai remis un peu vite le trophée sans dire grand-chose mais je voudrais redire à Lydia Benatar, à son fils ses enfants, combien leur journal est important pour la communauté. Je pense que c’est pour cela que le mouvement Loubavitch les remercie en notre nom, et bien entendu Radio J également. En effet, y a les ondes radio, il y a le papier, et il y a ce que vous faites tous. Je pense que tout cela est complémentaire.
Nous sommes dans une période fondamentale de notre histoire où nous avons le devoir de rassembler, de réunir, de faire en sorte qu’il n’y ai plus un seul juif qui ne se sentent pas concerné par notre destin commun. Alors tous les moyens sont indispensables.
Le mouvement Loubavitch, qui est devenu un réseau indispensable et exceptionnel à travers la France et à travers le monde, fait justement ce travail pour rassembler. Et puis ici, ceux qui sont honorés, c’est la presse juive qui, à sa façon aussi, va toucher les gens. Ceux qui n'ont pas envie qu’on les voit mais qui écoutent, ceux qui ne savent pas et qui lisent et arrivent à apprendre ce qu’il y a apprendre.
En entrant dans cette salle, et en la traversant tout à l’heure, je regardais toutes celles et ceux qui sont là, et tous les délégués du mouvement Loubavitch, je me disais quelle drôle de tenue, un chapeau, une barbe, cela pourrait paraître ostentatoire. Voilà ce que pourrait penser la société d’aujourd’hui, ou ce que l’on pourrait dire aujourd’hui. Et pourtant nous avons traversé l’histoire, nous avons traversé les civilisations, les pays, les cultures avec ces vêtements. Dans quelques jours nous fêterons la Fête de Pourim, où un peuple avait certaines façon de s’habiller, certaines coutumes. Notre force, chers amis, c’est que ces tenues que nous portons, ces traditions, cette religion n'ont jamais fait de mal à personne, n'ont jamais empêché personne de vivre et d’exister, n'ont jamais promu la haine. Et, lorsque l'on vous voit, dans la rue, on pourrait se dire, quelle drôle de tenue. Mais on sait, d’avance, que c’est vers vous que l’on peut aller se pencher pour demander son chemin, pour demander un service, pour demander ce qui se passe dans la vie. Parce que l'on sait que vous avez la bonne réponse, parce que l'on sait que vous avez la bonne direction, parce que l'on sait que vous représentez l’amour de l’autre. Voilà ce que représente notre tenue vestimentaire, voilà ce que représente notre action, voilà ce que représente notre Kippa, voilà ce que représente nos traditions.
Alors, nous allons continuer, comme je le dis tous les ans, à être fier, fier de rassembler tous les juifs qui se sont éloignés, fier de leur dire voilà la direction, la direction de la synagogue, la direction des traditions et fier, dans notre société, de dire que l’on porte une kippa, un chapeau, une barbe, des Tsitsit Katan et que l’on mange Cacher et que nous ne sommes une menace pour personne, mais une solution pour tout le monde. Voilà ce que nous sommes, et voilà ce que vous allez continuer à être.
Voilà la force du Peuple juif qui aime rassembler, qui aime regarder dans une direction. Et je le dis en face de mon ami Meir Habib qui aime regarder dans une direction qui est la Terre d'Israël sans jamais renoncer à ces valeurs qui sont profondes dans notre cœur, et en redisant au monde entier combien nos prières sont tournées vers la Jérusalem céleste, vers la Jérusalem terrestre et vers la Jérusalem qui est dans notre cœur.
Alors, continuez! Je suis là pour vous dire que le Consistoire est avec vous! Et, je vois ici combien de Présidents de communautés qui, la main dans la main, agissent avec les Beth Habad, qui, la main dans la main, agissent avec les délégués Loubavitch. Pourquoi, pour simplement vous dire que nous avons une mission importante, celle de ramener le Peuple juif à la maison. A la maison, cela veut dire avec les valeurs de la Torah et de l’amour d’Israël.