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Rav Yossef David Cohen
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Lundi, 16 Septembre 2013 09:41 |
Résumé par Laurent Amzelek
Un même point essentiel , qui va en quelque sorte crescendo. relie Rosh Hashana, Kippour et Soucote jusqu à la fin du mois de Tichri très exactement. Comme son nom l'indique c'est à Rosh Hashana , tête de l'année, que tout commence. Ce jour là, au travers des 100 sons du Choffar, l'essence de l'âme va pouvoir s'attacher à l'essence de D'.
Puis suivent les 10 jours de Techouvah, retour, pendant lesquels les 10 facultés de l'âme vont être imprégnées de ce réveil obtenu à Rosch Hashanah. C'est ce que la Cabalah nomme la construction de ce point essentiel dans les 10 forces de l'âme, permettant ainsi la construction des 10 Sefirotes, qui sont incluses dans la royauté de D' : soit Hoh´hmah, Binah, Daat... jusqu'à Malh´oute chébé Malh´oute. Ce dernier stade est matérialisé par la nuée d'encens, qui prenait place pendant Kippour, et qui représente la concrétisation des sons du Choffar. En effet ceux-ci ne sont pas en quelque sorte palpables, alors que cette nuée d'encens a déjà quelque chose de plus concret , de plus « solide », elle est visible. Ceci est obtenu grâce a la repentance que nous faisons pendant le jour de Kippour dont c'est l'essence même.
Quatre jours après Kippour nous arrivons à Soucote. C’est à l'ombre du toit, sca’h, de la Soucah que nous nous abritons. Nous sommes alors enveloppés entièrement par la Soucah et c'est d'ailleurs la seule mitsvah qui permet un tel effet : entourer tout le corps. C'est la matérialisation encore plus appuyée de l' effet obtenu par la nuée d'encens de Kippour qui tenait elle même son origine du son du Choffar de Roche Hashanah. La preuve en est les 3 types de sonneries du Choffar suivent la décomposition suivante:
Son long : 60 fois (= Samé´h)
Trois sons courts : 20 fois (= Kh´af)
Séries de sons brefs : 20 fois aussi. (= Kh´af)
Ce qui forme le mot Sca'h, c'est-à-dire toit, le toit de la Soucah.
Le lendemain c'est la mitsvah du Loulav qu'il est préférable de pratiquer à l'intérieur de la Soucah . Le Loulav correspond là encore à une intériorisation plus profonde de ce point essentiel révélé par le son du jour de Rosch Hashanah. D'ailleurs le mot Loulav peut se décomposer en Lo Lev , car nous allons par le mouvement impliqué aux 4 espèces, amener à l'intérieur de notre cœur la transcendance de la mitsvah. Tout ceci pendant sept jours.
On arrive enfin à Chemini Atseret, la fête de clôture, au cours de laquelle il va y avoir l'union matérialisée par la prière de la pluie, qui correspond à la semence spirituelle, qui va engendrer l'âme juive. Et c'est ce qui entraîne la Simh’a, la joie, de Simh´a Torah.
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