Cours du Rav Yossef David Cohen résumé par Méir Amzelek

Le Rav Yossef qui revient tout juste de New York où il vient de vivre guimel Tamouz nous retransmet au travers de cette vidéo le ressenti de ce voyage. Voici en bref le résumé de ses propos :

« Le sentiment, la sensation principale qui se dégage de ce séjour c’est l’actualité brûlante de la présence du Rabbi qui bien que 20 ans se soient écoulés semble toujours aussi vivante. Ce laps de temps, 20 ans, semble d’ailleurs tout à fait en dehors de la réalité, on a réellement l’impression que le Rabbi était là encore hier. Quels que furent les endroits de notre passage : la maison du Rabbi, le 770, le Ohel, le trait essentiel, qui caractérise au demeurant la volonté du Rabbi, la Ardout, l’unité était de mise !

D’ailleurs les Minyanimes qui défilaient au Ohel étaient tous colorés de différemment. Les uns tendance Bné Akiva, les autres Séfarades ou encore Achkénazes…
Le pari est en partie gagné, malgré l’absence physique du Rabbi l’action ne s’est pas cristallisée mais elle a bien continué sa dynamique, sans répit, suivant l’orientation que le Rabbi souhaitait. Reste bien sûr à ce que la venue de notre Juste Machia’h se dévoile de façon manifeste pour qu’enfin le but que n’a eu de cesse de poursuivre le Rabbi, jusqu’à l’épuisement, soit totalement atteint.
Vingt ans c’est l’âge à partir duquel le fils peut vendre les biens immobiliers de son père. L’Admour Haz aken explique que du point de vue de la Hassidout 20 ans correspondent respectivement à H’ohma et Bina, 10 et 10 au dessus desquels se trouvent la volonté et le désir. Lorsque l’enfant a 20 ans c’est la maturité et son désir de vendre a alors force de Loi.
Concrètement et rapporté de façon plus simple à notre propos cela signifie qu’après ces 20 ans de travail sans répit, de multiplication des cours, des actions pour ramener les Juifs à la Torah…force est de constater que tous les efforts liés à notre intellect, à notre force d’analyse et à notre sagesse ne suffisent pas puisque Machia’h n’est pas encore là. Il faut maintenant s’élever au dessus de notre intellect au niveau de notre volonté qui correspond à l’abnégation de notre personne. Et avec cette volonté et ce désir qui a maintenant de plus force de Loi, qui est encore plus accessible qu’auparavant, il faut disions nous n’avoir de cesse de vivre, d’amener matériellement enfin le Machia’h dans ce monde dont le délitement et la rigueur n’ont de cesse de devenir de plus en plus insupportables ».